GESTION DU STRESS

Dernière mise à jour : Mars 2021

Tuto gestion de stress #2 : l’état de stress, la suite

Poursuivons notre explication du stress, c’est un sujet particulièrement large.

Il existe deux types de stress :

Le stress aigu

Le stress aigu fait partie de notre vie quotidienne. Le stress aigu n’est pas forcément mauvais pour nous, puisqu’il est là pour nous sortir de situations dangereuses, ou pour nous aider lors d’un examen. Qui n’a pas eu le cœur qui tape, les mains moites avant de parler en public… ce stress permet la sécrétion d’hormones (que nous avons vues la semaine dernière) pour gérer la situation.

 

Le stress chronique

Il découle d’une exposition prolongée et répétée avec l’agent stressant et donc un mode « alerte » activé en continu. Les hormones sont sécrétées sans interruption, sans repos du corps et peut donc mener à l’épuisement de l’organisme.
« Le stress chronique est comme si nous étions sur le bord d’une falaise et que nos prédispositions génétiques et notre style de vie nous poussaient dans le vide. »
L’exposition prolongée ou répétée à l’agent stressant épuise les capacités énergétiques de l’organisme, le taux de glucose dans le sang est au plus bas, les cellules ne sont plus nourries : l’état d’épuisement est atteint.
L’état d’épuisement devient un terrain propice au développement des maladies : maladies cardiaques, pression artérielle élevée, taux de cholestérol élevé, diabète de type 2, ulcère de l’estomac, diminution des défenses immunitaires…
L’état de stress chronique se répercute aussi sur l’état émotionnel, comportemental et sur la cognition : déprime, agressivité constante, fatigue émotionnelle, énervement. Des troubles psychologiques peuvent surgir et perturber la prise de décision : difficulté de concentration (pensées mobilisées sur l’agent stressant), troubles de la mémoire, anxiété exacerbée, émotivité, agitation, sommeil perturbé.

 

Stress et dépression

Nous avons vu que lors d’un phénomène de stress, l’axe hypothalamus-hypophysaire-surrénalien est activé ce qui entraîne une sécrétion par les glandes surrénales de cortisol. Ce dernier agit sur le système immunitaire, les muscles et le cerveau. Il provoque une libération d’adrénaline et de noradrénaline, ainsi que de glucose (source d’énergie) dans le sang.
Une fois le patient déprimé, c’est le cercle vicieux. Le cortisol sonne l’alarme durablement, l’organisme en surrégime se fatigue. L’axe hypothalamus-hypophysaire-surrénalien ne se régule plus correctement. Un vrai risque de dépression apparaît chez les sujets vulnérables.
Heureusement, il existe des solutions pour nous aider à traverser ces périodes de stress intenses. Nous parlerons la semaine prochaine des oligoéléments essentiels et des plantes permettant à notre organisme de recharger ses batteries.

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